Bruxelles en 2058

Bruxelles, capitale de la CEE, la Confédération Européenne Élargie, se divise en deux parties distinctes : le centre-ville, avec ses luxueuses résidences et la périphérie, avec ses immeubles à appartements au loyer modéré, dont les RoomGovs, studios mis à disposition des allocataires par le gouvernement pour une somme modique.

La ville mène une politique urbanistique très sévère en matière d’écologie. Le chauffage des bâtiments est assuré par géothermie, l’électricité est fournie par des piles à hydrogène, mais aussi par les immenses parcs à éoliennes du Groenland. Des jardins occupent les toits et les terrasses, oxygénant la capitale. Toute cette verdure, ajoutée à celle des nombreux parcs, donne à la ville un aspect propice à la détente et à l’épanouissement personnel. Les citoyens se ressourcent dans les jardins partagés le long des rues où, jadis, étaient garées les nombreuses voitures qui polluaient la ville, ou sur les toits des immeubles, les fameux RoofGardens. La gestion des déchets est également très stricte, un maximum de résidus étant recyclés.

À l’exception des UberCabs, taxis autonomes alimentés en énergie électrique par une pile à hydrogène embarquée; des scooters, vélos électriques, hoverboards et autres gyropodes, tout véhicule est interdit dans la capitale. Le CityLine, tramway évoluant au travers d’un champ magnétique, assure le transport collectif. Dans le ciel, des HéliTax - taxis aériens autonomes- transportent les passagers VIP, tandis que des DelivDrones effectuent les livraisons. Plus haut, d’énormes dirigeables transportent les marchandises.
Dans la capitale, vous pourrez pratiquer une multitude de sports virtuels, comme le VirtuCycle, le VirtuFoot ou encore le VirtuGolf. Dans les nombreuses salles de spectacle sécurisées, vous pourrez assister à des représentations virtuelles holographiques de concerts, opéras, pièces de théâtre.

Bruxelles Capitale est le siège des institutions de la CEE. Son Président, le Grec Alexis Mitroglou, dirige la Confédération avec l’aide des parlementaires et, surtout, d’Astérios, l’intelligence artificielle qui guide les politiciens dans leurs prises de décisions.

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